Soupirs, violences et narcissisme des petites différences

 

Le ciel est bleu, ouvert,
Je tremble à l’envers,
Je ne me comprends plus,
Est ce parce qu’il a plu ?

Face à l’acceptable
certains se résignent,
Devant l’inacceptable
d’autres se désignent.

Dois je être certain que comprendre
n’est que (empirer),
la sensation étrange de soupirer,
s’entendre.

Si je ne me comprends plus,
Je ne te comprendrai pas.
Pas à pas, à chaque fois,
La pluie, il pleut. J’en peux plus.
Plusieurs fois, lois moi doigt doit, d’oie.
Ouïe, puis, lui suit s’essuie.

Certains veulent la place des autres,
Tant qu’à faire, au mieux les écarter,
Au pire les tuer, en tarter.
Tant qu’à faire, ne pas rester neutres !
Certains se pensent capables,
D’autres se sentent coupables.
Certains se dansent reine dans la cour,
D’autres se taisent à leur tour.
Quand parler devient dangereux,
Dire devient une faute,
Affirmer un crime.
Quand personne n’est heureux,
Penser devient une lutte,
Rêver… Des rimes.

Je continuerai à ne jamais me résigner,
Je continuerai à lutter sans saigner.
Je continuerai à rêver penser énoncer.
Jamais je ne peux me renoncer.