mes pair-e-s me lassent

 

Silences.

Manques d’envies.

 

Le travail avance… impossible de notifier.

Notifier… note-y-fier. Ou devrais-je m’intéresser au « franglais » : not y fier ?

Qu’en penser ?

Je ne sais.

 

Depuis, un voyage… puis un autre voyage… mais un autre, tellement autre

 

Puis…

 

Peut-être le silence ?

 

Oui. Parce que le silence, parfois est tellement expressif.

 

Puis…

 

D’autres projets. D’autres horizons. D’autres choses qui m’animent… Ou qui rendent le reste… insignifiant.

 

J’en ai assez des collègues qui ne pensent qu’aux autres… Qui ne jurent que par le sacerdoce… Qui se dévouent corps et âme à la Cause…

Non, moi, la « Cause » s’arrête à la causerie… la cause rit…

Je reste entre deux… entre eux-deux ou plutôt, elles deux…

Je préfère…

 

Le silence n’est pas le vide, c’est même l’inverse, c’est le vide sans le « dé » de la vie. Alea jacta nec est… 

Oh, mon latin n’est ni ma langue maternelle, ni celle de mes aïeux…

Excusez, si j’ai commis une erreur de consonnes… cons sonnent… ou de voy-elles !

 

J’en ai assez de mes pair-e-s psy… si engagé-e-s… si survolté-e-s… qui… embrassent si intensément leur travail, comme si celui-ci était plus noble qu’un autre… Or, que faisons-nous en écoutant, à part, notre travail ?

 

Bien sûr, cela pose des questions… de fond… à mentales…

Mais de là à en faire un sacerdoce… Nein danke, herr doktor… Ich bin nicht herr Tausk… Ich muss Ich werden…

 

Je préfère sourire, je préfère rire, je préfère chasser la légèreté aérienne de la vie, les choses futiles sans me poser la question de l’utile, dans ce monde de cons où tout est indexé sur la valeur… matérielle, inconséquente et par définition, éphémère.

 

Je préfère rêver…