pensées vibratoires

Jour de pluie,
Au loin l’éclaircie.

À sa pensée je souris,
Elle chante doucement.
Les particules s’en vont,
Les autres déments,
Je songe aux vents
Tremble aux cris.

Pourquoi tant de haines
Pourquoi tant de douleurs,
Lorsqu’on enlève les chaînes
Viennent les douceurs.

Ma pensée fuit et vagabonde,
Dans ce monde bourré d’ondes
Que penser de la pluie,
Lorsque sur le sol elle luit ?
Et elle, lui sourit ?

J’observe le monde qui, hagard,
Comme ma voisine toute rose,
La haine et la douleur dans le regard,
Sa tristesse profonde semble morose.

Nous allons tous au travail,
Enchaînés que nous sommes,
Qu’il pleuve vente neige qui vaille
Mais non loin de là, les bêtes de somme,
Ne semblent plus si folles.

J’ai perdu le fil de l’eau,
Dans le souterrain sans os,
J’ai trouvé la misère
Des hommes sans terre.

J’ai perdu le fil de ma joie
Dans ce sous-terrain sans loi,
J’ai trouvé la colère,
Des femmes sans mère.

Je souris toujours,
Par égard aux autres jours,
Je souris souvent,
Par amour des vents.

J’ai perdu l’insouciance,
Sans aucune conscience,
J’ai trouvé refuge dans la sérénité,
Dans un monde sans éternité.