songes

 

Chiens aboient dansent les plaintes,
Eaux troubles douceurs infâmes,
Dribbles souples tendances mortuaires,
Les mains virevoltent l’air fendant ténèbres sombres,
Robes noires courtes blonde vêtues,
Terreurs nocturnes douleurs diurnes,
Envies dévoilées souplesses envolées.
Barbes sur t-shirts résonnent sonne creuses sensations perdues volées.

 

Ressenti sensations de me libérer dans l’eau, moi recroquevillé sur moi, blême, emblème, œdème sous le derme qui n’en peut plus de supporter que les autres soient d’autres soies envahissants tissus des dessous satins doux soyeux tendres, semblants de douceurs inavouées.

 

Entre deux volets entrouverts, jambes nues sous le ciel d’été, cris et hurlements de joies entremêlés de soupirs langoureux, saveurs du soir d’après la pluie, dégagent ciel et lune du piédestal en marbre, au loin le chien qui aboie, toi tu vas où ? En Belgique, en Belgique ? Tu vas y faire quoi ? Voir ma mère. Ta maman ? Elle va bien ? Non elle est mourante… Ah… Tu le prends à quelle heure ton train, excuse moi j’ai cinq minutes, il part le mien, oui oui, on se rappelle tu me diras.

 

Pour une fois, le train est silence, glisse douce tendre chaude sans heurt, ici, point de caténaire ça ne sert à rien, le charbon coûterait moins cher si le diesel n’était pas plus rentable. Tu crois ça toi ? Oui pourquoi ? Ah, les énergies christiques venues du haut du ciel de l’au-delà du commensurable et de l’Univers, heureusement que l’Infini est là pour nommer l’interminable et faire face à l’angoisse de la finitude, de ma finitude, de mon élan.

 

Usurpateurs patenté pas tenté tant est, est venu nu… Se perd dans la fragmentation et la dissociation des mots qui se prend le pied dans son tapis associatif quand le tissu du même type – associatif – n’est plus dans ce quartier perdu du quart cinquième monde dont on ne veut plus voir la détresse des fausses tresses parfois ajoutées aux cheveux maintenant de plus en plus caches par des voiles des voiliers sans fins grands blancs rompant amarres et vagues…

 

Je ne me sens pas bien, ces hommes qui les obligent a porter ça. Ah… Qu’est ce que les hommes n’obligent pas à « porter ça » ? Insatiable incomplétude de l’inavouable soif jamais repue, insatisfaite, frustrée et assouvie, douleurs profondes denses doucement perverses, intensément diffuses, volcaniques…
Et dessous, elles portent de la belle lingerie coquine, je ne peux m’empêcher d’entendre oh, ces cochonnes, comme si, ce que je cache du regard des autres ne pouvait être ce que je me montre à moi.

 

tentations simples de penser la simplification au lieu de tenter la simplicité, félicité envolée violée sur l’autel des mortels qui ne pensent plus, la pensée est trop dangereuse pour que l’ordre des choses soit bousculée, se soumettre à l’Ordre pour ne pas être tué.