sang-lots, sans eau

 

En silence, le sang coule sur la scène,
Et nos amours,
Faut-il qu’elle s’en souvienne,
Son rire venait toujours après la peine.

Tremble la nuit, sonne l’heurt,
les coups s’en vont, je me meurs.

 

Le poing sur la tempe, restons face à face.
Tant dis que
sur le ring l’ombre trépasse,
la lumière réfléchie, ondes si lasses.

Tremble ma nuit, sonne l’heurt,
les coups s’envolent, je me meurs.

 

Les liens se resserrent comme des aimants,
Le cri du vide,
Comme le rythme est lent,
le funèbre ténèbre, au firmament.

Tremble s’ennuie, sonne l’heure,
les coûts s’envolent, il se meurt.

 

Des rêveries, d’engagements,
de là bas,
je ne sais si je me mens,
je me sépare, finalement.

Je tremble la nuit, je me meurs,
les coups percutent, je sème le malheur.

 

Est-ce possible d’aller au-delà,
d’ici bas ?
je lâche, je sombre, je me débats,
la vie me quitte, c’est par là.

Tremblent les mots, partons dehors,
les coups s’arrêtent, je m’en dors.