Cl’air de l’une

 
Soupirs soudains, expire violent
Souvenances d’odeurs,
Soutenances inconvenantes.
Sourires vilains, je demain.
Espérances vaines, temps limite.
Sans peint, sans lendemain.
Tain.
L’un.
Lin. Seuil.
Blanc voile viole fiole douce douloureuse.
Es pris es tu las, dans l’eau de là, ici.
Main tenant gousse fuji
Absence tant doux leurre
Temps glycine cimes glisse gémissent génisses grasses grosses pis temps pis pissenlit lie lit lis.
 
Là ?
 
Personne qu’on sonne vois elle,
L’à bas d’ici si loin moins soin fit dit.
 
Pourquoi ?
 
Elle rit.
Son rire percute le sol, rebondit sur le seuil du fauteuil, s’élance dans l’air, envahit l’espace.
 
Le temps se suspend, l’air se fixe sur ce regard bleu cristallin. Puis,
 
Semblant fendre l’air, d’un air las, elle dit :
« C’est pleine lune ce soir. Je rentre au clair de la lune, mon ami pierrot. »
 
Le coup de sabre qui fend l’air vrombit de l’espace qu’elle traverse,
L’averse de l’orage qui gronde tonnerre aère le lieu.
 
Je ferme les yeux. Je soupire. Je respire.
 
Tant que je ne transpire pas le mort, je m’attends au pire.