Je me plains, tu te plains, par la barbichette… Le premier, qui arrêtera, aura une tapette…

 

Si je supporte assez bien les circonvolutions, les enroulements de la pensée circulaire et serpentines,
Si je supporte assez bien d’attendre, que la caravane passe, la plainte est l’arbre qui cache la forêt, la plinthe qui cache les misères des interstices qui ne veulent pas se révéler… Comme si, le fait d’être là, à cet endroit là, était suffisant dans la preuve de l’exister.

Ce que je ressentais là, dans cette impasse dans laquelle je suis, c’est un piège… Piège du on est super, on est gentil, on est sympa, la chose hypnotisante… Puis, on est les plus mal traités avec des individuations qui ne se réalisent pas mais qui se déréalisent dans la seule manière de ne plus exister, dans l’impasse de la réalité en cube, cube en verre massif dans lequel les autres enferment…
Dans le registre banal du « aimez moi, aimez nous, on ne sait plus… »

Je me rends compte a quel point je suis moi-même pris dans ce registre des institutions folles par rapport auxquelles je dois faire ce pas de côté, j’ai envie de dire l’expulser de moi-même et d’exister sans elle… Car une fois que l’on a dit ça, on a tout dit et on se retire…
C’est bien de l’identification n’est ce pas, cette chose bizarre : « oui, j’ai déjà ressenti cela, dans le même registre… Comme si c’était la même temporalité et la même réalité… Or, suis-je là, à cet endroit là, dans leur réalité ?
Non.
Mais cette appartenance déréalise, comme si, si nous ne faisions pas corps, nous disparaîtrons…

Tendre la main, hors cadre, des émotions, dire ce que je ressens… Et cette déréalisation qui m’empêchent de penser, de souffler, de me mouvoir, figé dans l’impensable…

Tout a été fait et rien ne change, parce que le collectif n’est plus, parce que c’est comme ça…
Ah oui ? Oui, scotché, dirais-je, pris dans mon seul espace intérieur, où on part du principe que la Loi n’existe plus. Où la dérégulation est la donne… La barbarie pointe son nez…